Paradoxe fiscal suite à baisse de l’IS

Fil d'actualités économiques | 12 janvier 2017

La baisse gouvernementale de l’IS, dont le taux doit passer progressivement de 33,3% à 28%, alourdira paradoxalement la situation fiscale de Schneider Electric, qui reporte depuis plusieurs années des déficits en France, ce qui lui permet de ne pas payer d’IS. Du coup, le gain fiscal espéré à terme doit être retraité dans les comptes. Schneider est le premier à annoncer un tel ajustement, opéré dès 2016, mais l’enjeu concerne toutes les sociétés ne payant pas d’IS pour cause de déficits reportés.